Un édifice simple, témoin de la ferveur populaire
La chapelle de Kerhéro est un exemple de ces petits édifices religieux ruraux sans style purement défini, mais reflétant la foi et le dynamisme des habitants de la région.
Entièrement reconstruite en 1896, elle remplace une chapelle plus petite et très ancienne. Elle a été revue une première fois en 1943. Actuellement, les joints extérieurs, les vitraux et la toiture sont entièrement restaurés et lui donnent belle allure.
Notre-Dame des 7 douleurs, Intron Vari er Seih Glahar, est invoquée afin de recevoir force et courage pour affronter les difficultés de la vie. On l'associe également à des guérisons de la cécité.
Un saint Georges classé aux Monuments historiques...
A l'intérieur de la chapelle se trouve un superbe groupe polychrome sculpté et classé, il s'agit de saint Georges terrassant le dragon. Remarquable statue en bois datant du début du 19e siècle, elle est portée lors des processions.
A voir également ici saint Joseph, saint Cornély, entre autres patron des bêtes à cornes, et on retrouve là encore une statue de sainte Barbe, la patronne de la paroisse de Moustoir-Ac, bien présente à l'église éponyme au bourg.
... et un pardon très vivant qui accueille un évêque à cheval !
Le pardon de Kerhéro est célébré tous les ans, le troisième dimanche de septembre. On l'appelle également le pardon des chevaux : des dizaines de cavaliers participent à la procession qui descend de la chapelle à la fontaine du Bodéno, et font descendre leurs chevaux dans le bassin en aval de la fontaine.
En 2013, Mgr Raymond Centène, évêque du diocèse de Vannes, a effectué ce chemin à cheval, avant de bénir les cavaliers et leurs montures, l'eau, le feu et les bannières.