Une construction maintes fois remaniée
Sous le nom de ste Julitte, Juliette ou Julienne, l'église originale date du 16e siècle, elle a été restaurée au 18e. Au nord de la nef, le clocher doté d'une flèche en ardoises est porté par une massive tour carrée, il semble dater de la fin du 16e. Le choeur est à pans coupés. Pas d'unité de style donc à l'extérieur, mais poussez donc la porte : l'intérieur réserve des surprises !
Choeur très décoré...
Dans le choeur, une double satue représente la sainte patronne de l'église, la martyre sainte Julitte qui protège son enfant. Voici leur légende... en l'an 304, l'empereur Dioclétien déclara une terrible persécution contre les chrétiens ; Julitte, noble dame résidant à Iconium, en Asie mineure (actuelle Turquie) élevait dans la foi chétienne son jeune fils Cyr. Arrêtée, persécutée, elle eut la tête tranchée. Cyr, alors âgé de 3 ou 5 ans, les avis diffèrent..., criait "je suis chrétien moi aussi, je suis chrétien", le gouverneur voulut l'attraper pour le calmer, mais l'enfant se défendait vigoureusement, si bien que le gouverneur finit par le jeter sur les marches (ou sur le mur), tuant l'enfant sur le coup. Il devint ainsi le plus jeune martyr chrétien.
... et retables sculptés.
Cette décoration chargée date du 18e siècle, ainsi que les deux retables. La partie centrale du retable en bois sculpté représente le couronnement d'épines, et les niches latérales ont pour occupants saint Blaise et saint Pierre. Ils sont dominés par saint Nicolas.
D'autres statues sont à voir, en particulier une Vierge à l'enfant.
Les vitraux
Les vitraux respirent les arts décoratifs.
Ne passez pas non plus à côté du baptistère, assez original.
Ne partez pas sans vous arrêter à la fontaine...
Classée aux Monuments historiques (pour l'enceinte), elle date du 16e siècle.
Au cimetière, voir aussi la croix classée du 17e.